Et si nous observions un peu notre posture en ce moment ? Que ce soit aux niveaux physique ou comportemental ?
Premier élément : le confinement, typiquement une posture de repli
Nous sommes coincés chez nous. Si l’on travaille de chez soi, on passe beaucoup de temps assis devant son ordinateur, et plus que d’habitude puisque l’on n’a même plus les trajets pour y aller. Si on ne travaille pas, beaucoup de temps quand même devant les informations, les réseaux sociaux, les devoirs des enfants, etc. Avec donc le même résultat. Une posture de repli, on est assis, le corps en flexion, avec la fermeture de toute la partie avant du corps.
Dans tous les cas, moins d’exercice, les promenades sont plus courtes, et moins fréquentes. A moins d’avoir un home trainer, ou de s’inscrire à du sport en ligne (mais il faut le temps, l’espace et la discipline), on perd en mobilité.
Un peu d’angoisse, de stress de tension ? Et on en a forcément un peu tous, au moins en arrière-plan. Crispation musculaire, tension du diaphragme, sommeil agité, etc.
=> Notre corps mis à rude épreuve se replie sur lui-même, se contracte, et perd de sa souplesse et mobilité.
Deuxième élément : sortir de ce confinement à tout prix, avec un risque d’éparpillement
Savoir ce qui se passe à l’extérieur. Les chaines d’informations sont mises à jour en permanence, même s’il n’y a rien de nouveau. On « recycle » les infos des jours précédents que, peut-être quelqu’un n’a pas vu ou voudra relire. Multiplication aussi des échanges sur les réseaux sociaux. Chacun fait suivre des vidéos ou blagues qui le font rire et avec un peu de chance feront rire les autres. Moments de partage à distance. Sentiment de vivre encore ensemble. D’être moins seul dans ce moment déstabilisant que nous vivons.
C’est sûr, ça fait du bien. Mais si nous ne sommes pas attentifs, cela peut aussi nous éparpiller, nous déconcentrer, induire une sorte de suractivité, et nous engluer dans l’hyperexcitation générale. Le nombre de victimes a-t-il été mis à jour ? Où en est l’Italie ? Le confinement est-il respecté ? Quand reprend l’école ? Que se passera-t-il pour les examens ? Et la crise économique de l’après ??? Sans compter les notifications « amies », via WhatsApp par exemple. Un bip, et on arrête ce que l’on faisait pour regarder. Notre temps est entrecoupé. Il s’organise autour de ces distractions qui surgissent de manière erratique.
Sans compter que, finalement, tout le monde met en commun d’une certaine façon, l’expression de ses angoisses.
=> La gestion de notre vécu émotionnel peut nous conduire à nous éparpiller à l’extérieur.
Si cela vous parle, que faire pour trouver l’équilibre ?
Peut-être déjà pouvons-nous veiller à rester ancré, ne pas se laisser embarquer au gré du rythme de tous nos contacts. S’organiser des moments off, hors infos, TV et réseaux sociaux. Pour pouvoir garder une ligne directrice qui nous convienne, réellement, et reprendre un peu la main sur l’écoulement du temps.
Et puis bouger, intégrer des petits moments d’exercice physique, plus ou moins dynamique selon nos besoins, mais qui pourront à la fois remettre le corps en mouvement et évacuer notre tension.
Evidemment, mon approche me fait aborder cette situation avec le yoga … Je vous invite donc à des petits temps de respiration et recentrage, comme de pratique posturale : mouvements synchronisés sur la respiration, et ouverture de la cage thoracique.
=> Prenons des moments pour nous poser, nous recentrer et respirer
=> Remettons l’ensemble de notre corps en mouvement, étirons particulièrement l’avant (hanches, plexus, poitrine) et retrouvons notre socle.
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YogaLaure
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